Généralement , dans les tropiques, au coeur de la saison des pluies, une anomalie pluvieuse entraîne une anomalie froide. On peut le retrouver dans l'anomalie froide d'août sur le Sahel, sous des pluies très abondantes (non montré).
Qu'en est-il dans les semaines/mois qui suivent la fin des pluies ?
Peut-on quantifier :
1) l'influence de l'anomalie d'humidité des sols ( très humides cette année) sur le refroidissement par évaporation ?
2) l'influence de l'anomalie de latitude du FIT ou de l'iso PW40 ? sur les Tn ? sur les Tx ? On a vu ces dernières semaines que les stations à fort rayonnement nocturne (Bamako, Gaoua, Linguere) arrivaient à avoir des nuits fraiches même en étant au sud du FIT (quand l'épaisseur d'air humide est très faible et surmontée d'intrusion très sèche).
Y a-t-il eu des études à ce sujet ?
doc 1: anomalie observée en T2m en octobre (source Meteo-France)
doc 2: anomalie décadaire du FIT (source NOAA/CPC): retrait très rapide, anomalie sud en moyenne après décade 1 plus au nord que clim.
doc 3: prévision SubX (multimodèles américians calibrés) pour S3 et S4 (2ème quinzaine de novembre)
doc 4: prévision de CEP pour tout le mois de novembre
doc 5: prévision saisonnière du CEP pour NDJ
En saison sèche (comme sur doc 2, 3, 4, 5) , je serais tenté de penser que T plus froid traduit FIT plus sud. On retrouve en anomalie de pluie prévue un excédent sur le front de brise côtier, qui peut être cohérent avec une anomalie subsidente de grande échelle ( front de brise actif rencontré ces dernières semaines, mieux prévu par SubX que par CEP)