Ce sont les trois caractéristiques des MCS de fin de saison sur la côte sénégalaise, qu'on ne trouve pas en début de saison quand l'eau est froide.
jeudi 28 entre 00 et 06UTC, soit mercredi 27 pourles obs RR24 des synops (mais le 28 dans le produit IMERG de MISVA de 00 à 00UTC), une cellule orageuse terrestre, mobile, de taille très modeste était en train de s'évacuer au large vers 01UTC quand de nouvelles cellules ont commencé à réapparaître plus à l'est,près de l'estuaire de la Gambie. Un gros MCS ( pas assez gros pour atteindre les critères de maddox pour un MCC) s'est alors stationnarisé, et est resté "ancré" à la côte jusqu'à 08UTC environ. 92mm mesurés à Banjul et 78m à Ziguinchor.
La nuit de mercredi à jeudi, la régénération plus à l'ouest de nouvelles cellules ne se fait pas que sur la côte, mais aussi dans l'intérieur, d'une façon remarquable.
L'organisation de ce type de convection multicellulaire demande à être explicitée, avec le rôle du cisaillement vertical, dans une masse d'air de poussée de mousson très humide pour la région, avec un flux de sud-ouest marqué en très bases couches.
Les modèles globaux ne sont bien sûrs pas capables de produire ces MCS côtiers qui expliquent une bonne partie des pluies de fin de saison pour les villes côtières.
Ceci se produit presque durant toute la saison du côté de Conakry.